7) Sur ce schéma, on représente la puissance active (en vert) à laquelle le logement avait le droit avant le Linky, et l’on constate que cette puissance dépasse la capacité autorisée par le Linky car elle doit « partager » la capacité autorisée avec la puissance réactive (en rouge). Tant que le logement n’atteint pas cette capacité de dépassement, il ne se passe rien, mais si le logement puise dans cette capacité, comme il pouvait le faire avant, alors il y a disjonction. Le point important à connaitre est, que le disjoncteur du logement n’est pas à l’origine de la disjonction.
C’est le disjoncteur interne du Linky qui provoque la disjonction !
8) Le logement a « dépassé » la capacité autorisée par le compteur Linky, ce dernier provoque une disjonction alors qu’avec l’ancien compteur, il ne se serait rien produit.
Bilan, avec un abonnement identique, la puissance autorisée par le compteur Linky n’est plus la même. Elle est inférieure à celle qui était permise avec les anciens compteurs. La différence dépend du type d’appareils utilisés et de leur mode d’utilisation. Le cosinus phi (facteur de puissance) des appareils électriques aura désormais une importance majeure.
Lorsque l’on démonte un compteur Linky, on constate la présence d’un organe de coupure, il s’agit du disjoncteur interne. Enedis peut augmenter ou diminuer à distance son niveau de disjonction en fonction de l’abonnement souscrit. Il est même possible de couper le courant à distance !